Notre boussole
Nos valeurs, ce sont les fondations essentielles et durables du Parti conservateur du Québec. Un énoncé de valeurs répond à la question suivante: qu’est-ce qui est important pour faire avancer le Québec? Quand nous expliquons à nos amis ou nos enfants ce qui est important pour nous et dans quel but nous donnons de notre temps, nous leur parlons de nos valeurs.
Nos valeurs sont fondamentales pour le parti et elles doivent l’être pour chacun de ses militants. Elles ont préséance sur le chef, les élus et les officiers du parti. Elles survivent à l’évolution de notre société et aux rebondissements de l’actualité.
Nos valeurs nous distinguent des autres partis, mais ce n’est pas pour ça que nous nous en réclamons. Nous les portons parce qu’elles nous définissent; elles disent qui nous sommes; elles disent ce qui compte pour nous.
Nous allons les défendre passionnément parce qu’elles représentent le cœur de notre action politique, la raison même de notre action politique.
Ces valeurs deviendront l’étalon pour la mesure de notre performance et nos succès, nos échecs et la contribution de nos militants et de nos candidats.
Principes
Nous, les membres du Parti conservateur du Québec, sommes des Québécoises et des Québécois de divers horizons qui adhèrent aux principes fondamentaux qui suivent. Ces principes nous servent de « boussole », ils guident les actions et les orientations politiques de notre parti, nous permettent de sélectionner nos candidats, de rallier nos membres et de définir notre vision du Québec.
La liberté et les droits individuels
La liberté des individus est la valeur politique fondamentale du Parti conservateur du Québec. C’est la liberté qui permet de vivre dans une société prospère et de faire des choix qui permettent à chacun de s’accomplir.
Nous défendons les droits et libertés fondamentaux contre les empiétements du pouvoir de l’État. La liberté consiste moins à exercer sa volonté qu’à ne pas être soumis à celle d’autrui. Par conséquent, lorsque le gouvernement agit, il doit toujours se demander si son action augmente ou limite la liberté des individus. Parce qu’une société libre est composée d’individus libres, le gouvernement doit servir le bien-être des individus afin de mieux servir celui de la collectivité. Nous respectons le droit des individus d’agir dans le respect des libertés des autres. L’État a confiance en ses citoyens et n’exerce son pouvoir coercitif que dans les limites des codes civil, pénal et criminel.
La responsabilité de chaque citoyen
La liberté et les droits individuels ont comme corollaire la responsabilité et les obligations individuelles. Il revient au citoyen de subvenir à ses propres besoins, à ceux de sa famille et à ceux des personnes dont il a la charge. Des citoyens libres assument leurs obligations, la responsabilité de leurs choix et les conséquences de leurs actes sans s’attendre à ce que l’État le fasse à leur place.
L’économie de marché
Nous voulons favoriser l’activité économique. Nous croyons qu’elle doit se réaliser par l’économie de marché, c’est-à-dire des échanges librement consentis entre les individus et les entreprises. L’État n’a pas comme rôle de se substituer à l’entreprise privée et ne devrait pas nous dire où travailler, comment épargner, quoi construire ou produire. Il doit plutôt assurer un environnement qui favorise la concurrence, source d’innovation bénéfique aux consommateurs. La propriété privée et un système de justice indépendant sont les fondements des marchés libres.
Un rôle essentiel et bien défini pour l’État
Le rôle du gouvernement est essentiel mais nous ne croyons pas que l’étatisme soit une solution efficace à tous les problèmes.
La mission principale de l’État est de protéger les droits et libertés individuels, administrer la justice civile, criminelle et pénale, investir dans les infrastructures publiques, intervenir en cas de catastrophe naturelle et créer les conditions propices à l’épanouissement des citoyens. L’État et la charité privée viennent en aide aux citoyens les plus démunis qui sont incapables de subvenir à leurs besoins. L’aide gouvernementale est alors bien ciblée et axée vers un retour graduel à l’autonomie lorsque cela est possible. Les institutions de la société civile, telles la famille et les organisations caritatives (religieuses ou séculières), communautaires ou coopératives, sont généralement mieux placées que l’État pour venir en aide aux plus vulnérables de la société.
La réglementation peut être nécessaire pour établir les règles du jeu, mais elle ne doit pas gérer les marchés dans leurs moindres détails ni entraver un marché libre et florissant. L’État évite de dispenser des privilèges et d’encourager la dépendance des individus et des entreprises. Quand l’État doit agir pour ses citoyens, les ressources et le pouvoir décisionnel sont délégués aux organismes proches des bénéficiaires.
Pour remplir sa mission essentielle, l’État doit être adéquatement financé par des taxes et impôts qui ne découragent pas l’investissement et le travail. L’État gère les impôts des Québécois comme fiduciaire de biens publics. Il s’assure que les finances publiques soient administrées de façon saine, que ses budgets soient équilibrés et que la dette du secteur public soit d’un niveau raisonnable par rapport à la capacité de payer des citoyens. Il respecte l’équité intergénérationnelle.
Le principe de la primauté du droit fournit aux justiciables un rempart contre l’arbitraire de l’État. La primauté du droit prévoit notamment l’égalité de tous devant la loi.
Un État au service des Québécois
Les élus représentent d’abord leurs électeurs et ils doivent les servir honnêtement, de façon éthique et pour l’intérêt de chacun. Leurs obligations envers leurs électeurs passent en premier devant celles de leur parti politique. Le gouvernement, les élus et les fonctionnaires servent les Québécois. Ils agissent de façon ouverte et transparente et sont redevables envers les citoyens.
Faire confiance aux Québécois
Même s’il y aura toujours des changements et nécessité d’adaptation, des conflits et même des catastrophes dans notre société, nous envisageons l’avenir avec confiance grâce à des Québécois libres de poursuivre leur droit au bonheur et à la prospérité. Nous croyons foncièrement à l’ingéniosité et au sens de l’initiative des Québécois si on les laisse libres d’agir dans leur propre intérêt pour trouver des solutions aux multiples défis auxquels ils sont confrontés. Si les bonnes mesures incitatives sont présentes, la grande majorité s’empressera de se mobiliser de façon dynamique, productive et souvent audacieuse.
Le Québec fait partie du Canada et il doit, pour s’y développer, avoir le plein exercice de ses droits et libertés constitutionnels. Les Québécois doivent contribuer à un Canada au sein duquel ils peuvent affirmer leur identité.
Le Québec est ouvert sur le monde et nous avons confiance que les Québécois ont le génie et le potentiel de faire rayonner leurs talents à travers la planète.
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